Mon parcours et mes engagements
J’ai grandi en Auvergne, à Chamalières - près de Clermont-Ferrand – où j’ai effectué ma scolarité. A la suite de l’obtention de mon baccalauréat et grâce à une bourse au mérite, j’ai suivi une classe préparatoire en Lettres classiques, avant d’obtenir une double licence en Histoire et en Sciences politiques à Lyon.
Je suis arrivée à Paris en août 2014 en m’installant dans le 12ème arrondissement, pour un Master de recherche en histoire des Sciences et des Techniques à la Sorbonne avec un travail de mémoire que j’ai réalisé sur un savant du XIXème siècle et les conceptions du corps dans le développement des sciences de l’Homme.
J’ai poursuivi ce parcours en préparant l’agrégation d’histoire à la Sorbonne, pour laquelle j’ai été admissible. J’ai toutefois choisi de poursuivre un Master 2 renouant avec les affaires publiques, dans le cadre duquel j’ai effectué un stage en tant que collaboratrice parlementaire auprès du député Pacôme Rupin sur la 7ème circonscription de Paris, avec qui j’ai eu la chance de travailler durant quatre ans et demi. Je me suis ainsi naturellement engagée auprès de Clément Beaune afin de l’accompagner dans sa campagne, avant qu’il ne me propose d’être sa suppléante pour l’élection législative. J’ai accepté avec beaucoup de fierté et de reconnaissance. A l’issue de la victoire, il a conservé sa fonction de ministre ce qui m’a fait accéder au siège de députée. Je souhaite désormais exercer cette fonction avec sérieux et assiduité dans le travail quotidien que ce mandat exige.
J’ai toujours été passionnée par la politique, celle qui se trouve dans les livres d’histoire mais aussi celle que je suivais à la télévision, surtout, celle des débats autour d’une table lorsque les convictions s’affrontent, plus ou moins patiemment, argumentées par des épreuves personnelles et la poursuite d’un idéal. J’ai d’abord choisi de m’engager dans un nouveau mouvement de gauche qui avait pour ambition de réintroduire la réflexion politique dans la vie de nos concitoyens, même si j’ai constaté que je ne partageais pas le dogmatisme des personnes avec qui je m’engageais. J’ai poursuivi cette implication en fondant l’association Génération 12, dont l’objectif était de réfléchir et de proposer de nouvelles façons de faire de la politique, favorisant l’émancipation et la solidarité citoyenne. J’ai également adhéré au parti socialiste dont le fonctionnement partisan ne me convenait pas.
En 2017, je me suis engagée dans le mouvement du Président de la République, séduite par son projet politique et particulièrement par la Grande marche dont l’ambition était d’adjoindre les forces positives pour trouver des solutions concrètes aux problématiques de notre société, à l’opposé des démarches populistes et démagogiques.
J’ai été convaincue par son implication dans la lutte pour l’égalité entre les femmes et les hommes, contre les inégalités de destin, et par l’orientation résolument européenne de son projet. C’est aussi le renouvellement démocratique qu’il a porté qui a réaffirmé ma conviction, à travers des initiatives telles que le Grand débat, qui font écho à ma volonté de tisser du lien entre les citoyens à travers des échanges contradictoires et constructifs. L’écoute et la considération sont au fondement de mes convictions politiques.
Durant le précédent quinquennat, l’engagement écologique, avec la Convention citoyenne pour le climat, les différentes lois qui ont été votées et l’arrêt des grands projets d’artificialisation ont renforcé ma fierté de m’engager aux côtés d’Emmanuel Macron. C’est l’un des sujets majeurs sur lesquels nous devons intensifier nos efforts pour accélérer la transition de nos modèles énergétiques et agricoles ainsi que nos modes de transport, d’habitation, de production et consommation.
La santé et l’éducation sont aussi des priorités pour que notre société accompagne chacun, tout au long de sa vie, pour s’émanciper et vivre dignement sans distinction d’accès à des besoins, à des droits et à ses propres choix. L’accès à la formation, tout au long de sa vie et le travail doivent aussi continuer à être valorisés et facilités.
Je serai également attentive aux enjeux liés au déploiement d’outils numériques. C’est une thématique éminemment contemporaine et singulière. La massification de nos usages technologiques n’est pas sans conséquence pour notre tissu social, je souhaite élargir la réflexion sur l’impact des outils numériques sur nos démocraties et les régulations que nous devons continuer à mener avec force contre les déploiements de haine.
Au regard de la nouvelle composition de l’Assemblée nationale, avec la majorité présidentielle et le gouvernement, nous allons aussi devoir mettre en œuvre une nouvelle méthode de gouvernance, stimulée par des compromis et l’opportunité de repenser nos usages démocratiques.
J’ai choisi de siéger à la commission des Lois qui traite particulièrement des sujets d’organisation territoriale et institutionnelle, des libertés publiques, de la sécurité, de l’immigration et de la Justice.
Vous pouvez compter sur moi pour mener un travail de fond et d’écoute afin d’exercer ce mandat en prenant toute la mesure de la responsabilité qu’il implique.
Clara Chassaniol